L'adret et l'Ubac
Petite géographie intime avec objets.
Spectacle tout public à partir de 9 ans.
« Pendant les voyages, tout était prétexte, pour mon père, à faire de la géographie que je détestais pourtant par-dessus tout.
En passant par Neufchâtel en Bray, il nous parlait immanquablement de la fameuse boutonnière du pays de Bray.
En Beauce, le grenier à blé de la France.
En Auvergne, c’était les volcans.
En montagne, il évoquait l’adret et l’ubac, les deux versants opposés d’une même montagne, inégalement exposés à la lumière du soleil.
L’adret et l’ubac. Deux mots que je ne connaissais pas, deux mots pour dire le clair et l’obscur, le jour et la nuit, l’ombre et la lumière ; le tout et son contraire en quelque sorte... »
« L’adret et l’ubac », extrait du spectacle.
C’est l’histoire d’un petit garçon perdu (et retrouvé) par ses parents venus acheter une caravane à la Foire commerciale de Lille, un beau jour de l’année 1976. Mais c’est surtout une ode aux vacances (en caravane), un récit fabriqué avec de vrais souvenirs, des photographies jaunies et de vieux objets inutiles. Une histoire où il serait question de Renault 16, de tourisme, de géographie, de campings, de soirées diapos, de football, de cyclisme, de disparitions et bien sûr de l’Adret et de l’Ubac...
Mêlant théâtre d’images, théâtre d’objets et récit, L’Adret et l’Ubac est un road-movie en carton, en même temps qu’un exercice de géographie intime, qui nous emmène tout autant à découvrir des paysages majestueux qu’à nous promener à l’intérieur de nous-mêmes… Un spectacle drôle, tendre et quelque peu mélancolique…
Le teaser du spectacle est visible ici : https://youtu.be/0pV3Aa57Dw8
Spectacle en salle. 1 comédien. Durée : 40 minutes environ. Jauge public : jusque 40 spectateurs avec sans gradinage, jusque 70 dans une salle gradinée.
Ce ne sont, au départ, que quelques souvenirs de vacances, bien inoffensifs, qui sont revenus à la surface, durant cette période que l’on appellera peut-être un jour celle du premier confinement, en 2020.
Tout est arrivé d’un coup, au moment des beaux jours, et l’écriture qui va avec. L’envie de dérouler toute une période, entre enfance et adolescence, il y a bien longtemps, disons entre 1976 et le début du XXIème siècle.
On y parlerait R16, foire commerciale, vacances en caravane, tourisme, géographie, campings, soirées diapo, football, cyclisme, guide Michelin, disparitions et bien sûr Adret et Ubac.
Et plus généralement de ce qui ressurgit sans qu’on y prenne garde. Ça serait un récit teinté de mélancolie (beaucoup) et d’humour (pas mal).
Il y aurait des objets aussi, tant dans la compagnie on a la passion des objets, mais pas seulement : il y aurait aussi des photos. Des photos de vrai(e)s gens qui existent ou ont existé.
Comme une famille, avec plusieurs générations représentées.
Et ce serait la mienne.
ça commencerait mal : le jour où les parents d’un petit garçon, venus dans une foire commerciale pour acheter une caravane, vont le perdre dans cette foire commerciale. Mais ensuite, s’ensuivront dix années d’aventures ordinaires , de voyages en caravane, ponctuées d’anecdotes savoureuses.
Ce serait un récit de famille, une petite épopée familiale, ordinaire, sans tambour ni trompette.
Ce serait un road movie en carton. Un très long road movie en même temps qu’une petite géographie intime.
Jean-Christophe Viseux
L’adret et l’Ubac. Tout public à partir de 9-10 ans. Durée du spectacle : 40 mn environ.
Jauge public : 40 spectateurs, avec un léger gradinage. Possibilité de deux représentations sur une même demi-journée, trois sur une même journée. Occultation lumières indispensable.
Espace scénique minimum : 4m d’ouverture, 3,5m de profondeur. Eclairage : 1 face chaleureuse (peut être apportée par la compagnie). Deux représentations possibles dans une même journée ou demi-journée.
Un spectacle de la compagnie La Vache bleue, créé à la Makina à Hellemmes et à la Ferme d’en Haut à Villeneuve d’Ascq en mai-juin 2021. De et avec Jean-Christophe Viseux. Regards complices : Elodie Mora, Marie Prete, Nicolas Madrecki. Remerciements au Théâtre de la Manivelle à Wasquehal. Photos : Nicolas Madrecki.